Honneur et respect les génies ,
Ce matin, j’ai envie de parler de l’ego. Ce sujet dont on parle souvent, mais ce n’est jamais suffisant. Car pour moi, elle est tout. C’est ce qui nous empêche d’aller au-delà de nos peurs. Je ne sais pas pourquoi, mais je l’associe au tango. Pour ceux qui ne connaissent pas le tango, c’est une danse latine qui se fait à deux. Elle est très réputée en Argentine. Ma perception veut que c’est une danse rigide avec beaucoup de tempos et qui ne laisse pas beaucoup de manœuvres à la personne qui se fait mener. Pour moi, c’est nous et notre ego.
Je ne sais pas danser le tango particulièrement, pourtant j’ai l’impression de danser le tango avec mon ego. Ce n’est pas pour rien que l’ego finit par go. Bon, peut-être qu’il n’y a aucun rapport, mais la question que je me pose souvent est : pourquoi sommes-nous si rigides avec nous-mêmes? Notre ego nous ramène toujours à la même place et nous empêche d’avancer.
Fait curieux, le tango devrait être normalement une danse improvisée, une sorte de lâcher prise dont les pas ne sont pas prévus. Qu’est-ce qui nous guide? Notre ego ou nous?
Qu’est ce qui dirige mes pas? C’est la question que je me pose en écrivant ses mots.
Parfois, j’ai l’impression de faire un pas en avant et tout de suite un pas en arrière tout en étant très rigide. Je trouve plein d’excuses pour me justifier. Je sais que je ne dois pas laisser mon ego mener la danse. Mais, c’est difficile de s’en débarrasser. Quand cela arrive, je dois faire un grand effort pour prendre les rennes.
En me laissant mener par l’ego, je perds la lassitude de tourner en rond, titiller, tourner les reins, lever les pieds, n’importe quoi qui s’apparente à faire des mouvements et m’amuser. Et cela nous empêche de libérer notre créativité, car cela demande une certaine spontanéité et même d’être soi-même.
Je ne sais pas pour vous, j’ai peur d’être jugé. Je finis par comprendre que c’est la raison pour laquelle, J’avance un tout petit peu, je recule d’un grand pas, je reste sous mes gardes.
Youpi! J’ai compris maintenant. Voilà pourquoi j’ai dit à mon ego, c’est moi qui mène la danse. Peu importe, si quelqu’un me trouve mauvais, poche, nounoune, c’est son opinion. Et de mon côté, je ne veux pas savoir non plus si je suis bonne, intelligente, capable. Je veux juste être moi et continuer à m’améliorer dans le meilleur des mondes. Alors je mène la danse, et toi, te laisses-tu mener par ton ego?
Wislene Hyacinthe Norceide
La rédactrice des entrepreneurs, votre co-créatrice
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